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COMPTE-
RENCONTRE ACSE
DU 24/11/10
Deux groupes ont été constitué et ont travaillé sur deux thèmes différents :
GROUPE 1
Comment le chef de service maintient-
GROUPE 2
Place du chef de service en équipe de direction et/ou comment travailler avec le directeur : collaborations et délégations ?
GROUPE 1
Comment le chef de service maintient-
Que ce soit dans les établissements et services dépendant des nouvelles ARS, dans la protection de l’enfance avec la prévalence des conseils généraux et même dans la fonction publique hospitalière, nous constatons dans l’ensemble, que le mouvement est d’aller vers une centralisation des décisions, conséquence des exigences du nouveau dispositif législatif qui encadre l’action sociale.
La mise en place des ARS appuie la demande de regroupement des associations dans un souci, entre autre, de simplification des négociations avec moins d’interlocuteurs.
On constate que certaines associations, soucieuses de « peser » dans les nouveaux dispositifs décisionnels, se mettent en situation d’extrême réactivité pour se « placer » sur les besoins supposés, devançant même quelques fois les demandes des tutelles. D’autres, adoptent déjà des managements imprégnés d’une culture de marché, privilégiant les réseaux internes à l’association plutôt que de s’ouvrir à des partenariats externes. D’autres modèles encore cohabitent et s’ouvrent sur des stratégies différentes pour, à la fois « garder son âme » tout en répondant aux exigences.
Les effets repérés :
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Dans un souci de mise en conformité, les associations posent parfois des injonctions qui ne sont pas applicables en l’état sur le terrain. C’est le cas des fameuses 20mn de pause par exemple. Dans une logique purement comptable, ces 20mn décomptées des horaires, peuvent « dégager » un temps important d’encadrement éducatif, mais au détriment d’une organisation « de bon sens » sur le terrain.
De même, la responsabilité de plus en plus importante que prennent les associations auprès des tutelles, la mise en place des appels à projets, occasionnent ça et là des mouvements de mise en concurrence des associations entre elles.
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Ce mouvement résulte d’une volonté d’engager l’activité des établissements du secteur
social directement collée à la réponse supposée des besoins des usagers, alors que
les établissements sont eux-
Dans le même temps, on reconnait que la démarche qualité, menée dans les établissements
est souvent intéressante et support à une réflexion positive. Sur le registre de
la qualité le curseur peut, selon les lieux, se déplacer. Une vigilance est nécessaire
pour arriver à définir le seuil au-
Les chefs de service se trouvent à la jonction des demandes d’application des décisions venues d’en haut et des équipes qui ont en charge l’application auprès des usagers des missions de l’établissement. Comment assurer lien et cohérence entre ces deux niveaux? Tout en ayant parfois le sentiment de « crouler sous le poids de l’administratif », comment garder le recul nécessaire pour maintenir le sens de notre action.
PROPOSITIONS :
D’un point de vue éthique, pourrions-
Nous pourrions aussi rédiger un texte reprenant ces interrogations que l’on pourrait ouvrir à l’extérieur de l’ACSE (article dans les ASH ? dans le cadre des formations CAFERUIS ?...)
Il est ressenti la nécessité d’une instance de veille par rapport à ces questions.
Cela pourrait faire l’objet d’un thème de réflexion lors de l’AG de juin, avec pourquoi pas une approche aussi philosophique.
GROUPE 2
Place du chef de service en équipe de direction et/ou comment travailler avec le directeur : collaborations et délégations ?
Tout ceci dépend :
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Un participant évoque sa situation d’association avec mono-
Egalement, les missions peuvent être différentes suivant les services : en internat, il y a beaucoup de recrutement à faire, alors qu’en AEMO, il n’y en a pas, c’est plus des tâches liées à la gestion de budgets.
Si certaines fiches de postes sont retravaillées à l’embauche d’un nouveau salarié dans certains établissements, dans d’autres établissements, les fiches de postes n’existent pas. Et très souvent les autres cadres ne connaissent pas les missions de leur collègue notamment de leur directeur.
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L’articulation pyramidale de la hiérarchie génère aussi d’autres fonctionnements.
La délégation provoque une organisation spécifique ainsi que collaboration aussi particulière entre les acteurs. Egalement, la formalisation de l’organigramme est importante, car elle permet de clarifier les zones peu claires dans l’organisation.
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En conclusion, les fonctionnements peuvent être très différents d’un établissement
à un autre. Mais, le chef de service a-
A trop se positionner, il peut être perçu par la hiérarchie comme le perturbateur
et se mettre en difficulté par rapport à sa direction. Directions et chefs de service
ont des vues différentes du terrain professionnel et si le chef de service a besoin
de tirer la sonnette d’alarme, comment peut-
Par ailleurs en répondant à toutes les demandes (de sa direction), il peut être sollicité
continuellement pour de nouvelles tâches au risque d’une surenchère. Mais l’acceptation
de toutes les tâches demandées n’est-
De chef de service éducatif, il est souvent évoqué une dénomination « chef des services », amenant à rappeler, que les organisations évoluent vers une montée en charge des fonctions es chefs de service avec aussi des missions très larges (comme homme/femme à tout faire).
Cette montée en charge se décline parfois en une délégation induite des tâches du chef de service sur les équipes avec le risque aussi de transmettre la pression hiérarchique.
Chacun se questionnant sur les modalités à mettre en place pour se préserver de cette montée en charge. Des priorités sont à faire dans la multiplicité des tâches demandées pour trouver « un rythme de croisière ».