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Les Travaux

                                             © Reproductions autorisées en donnant la source

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Compte-rendu du groupe de travail sur

« Les entretiens individuels d’évaluation (question de la formation) »

 

Tour de table des personnes pratiquant l’entretien individuel d’évaluation dans leur établissement

-J’ai fait une formation sur les entretiens individuels avec le GRETA. Il y a une différence entre l’entretien individuel et l’entretien professionnel :

-L’entretien individuel est normatif. C’est un entretien d’évaluation.

-L’entretien professionnel aborde la question de la formation. Il valorise cet outil. Le CSE identifie les besoins.

 

-Dans tel établissement, il n’y a pas d’entretien d’évaluation mais uniquement concernant la formation. Il existe une crainte de l’entretien d’évaluation.

Les éducateurs ont peur de la notion de contrôle. Une fois que l’entretien a été réalisé, la notion de contrôle est très atténuée.

 

-Mise en place d’une « hiérarchie » dans les entretiens le directeur rencontre le chef de service qui, à son tour, rencontre les éducateurs. La dernière page de conclusion est transmise au siège. Le terme choisi pour qualifié cet entretien est : « l’entretien annuel d’activité ».

 

-Dans telle maison d’enfants, il est appelé : « entretien de progrès ». Il est pratiqué depuis 2 ans. Il existe une grille d’entretien avec 3 volets :

-un premier volet sur l’année écoulée,

-un deuxième volet sur les perspectives à venir pour l’année,

-un troisième volet concernant la formation.

C’est aussi un temps d’échanges qui permet de « sortir le nez du guidon » et de créer (d’affirmer) une relation de confiance avec la personne.

Le lieu de l’entretien est un lieu « neutre », la bibliothèque qui est aussi une salle de réunions.

 

-Dans un autre établissement, l’entretien individuel existe depuis 10 ans. Ces entretiens sont réalisés avec une certaine bienveillance. Ils sont conduits par le chef de service et le directeur. Ainsi, cela permet au directeur de mieux connaître les personnes. Certaines personnes « réclament » leur entretien.

 

-Enfin dans tel autre, ils attendent pour voir ce que c’est. Pour l’entretien que le directeur fait passer au CSE et pour les entretiens que le CSE fait passer aux éducateurs, il s’agit de la même grille et cela n’est pas adapté.

 

 

Suite à ce tour de table, nous repérons :

-certaines constantes :

-lorsqu’il y a une grille d’entretien, nous retrouvons les trois volets précités. Il est important de prendre RDV suffisamment à l’avance et de laisser la grille à la personne.

 

-les gens appréhendent le premier entretien mais lorsqu’ils l’ont passé, ils en « redemandent ».

 

-durée de l’entretien : ¾ h, 1 heure.

-certaines différences :

-le lieu : un lieu « neutre », le bureau du CSE… un autre lieu ?

En tous cas, nous sommes d’accord sur le fait qu’il ne convient pas au CSE de faire l’entretien derrière son bureau avec l’éducateur en face, ce qui pourrait imposer une certaine hiérarchie et « dénaturer » l’entretien. Si possible utiliser une table ronde.

 

-qui mène l’entretien ? Plusieurs cas de figure :

- le directeur et le CSE,

- le directeur ou le CSE,

- le CSE seul.

 

- dans quel ordre :

- le directeur voit le CSE et le CSE voit les éducateurs,

- il n’y a pas d’ordre précis.

 

- à quel moment de l’année :

- avant le mois de juin,

- en septembre/octobre, avant le plan de formation,

- à d’autres moments de l’année.

 

 

Lois qui régissent les entretiens de progrès

-Les accords nationaux interprofessionnels (ANI) du 05/12/03, avenant du 08/07/04

-Articles L 900-2 et L 900-4-1 du Code du Travail

-Accords UNIFAF 2005-01, avenant Art. 7-I

 

On peut imposer des entretiens professionnels à des salariés (mais pas des entretiens d’évaluation). Ils peuvent être effectués tous les 2 ans.

 

Les cadres définissent les besoins en formation, les critères de priorité de l’institution en matière de formation. On peut imposer une formation à quelqu’un (en général, cela se fait en concertation).

 

 

Fiches de poste

Un certain nombre d’établissements n’ont pas de fiches de poste pour différencier les AMP, les ME et les ES. Il n’est pas rare que ces différentes catégories de personnels fassent le même travail sur le terrain, même si l’analyse des situations, l’approche n’est pas la même. La loi dit : même travail = même salaire. Ainsi, dans un établissement, un ME s’est vu octroyer un salaire d’ES par décision judiciaire, il y a moins d’un an. Cela risque de faire jurisprudence. D’où la nécessité de faire des fiches de poste. On peut toujours trouver des différences.

Un référentiel métier.

La fiche de poste, c’est une base (de travail). C’est quelque chose d’ouvert (qui peut être modifié, amendé dans l’évolution des pratiques).

 

 

VAE

-la formation dans un institut de formation : c’est une démarche logique… vers l’extérieur, c’est une ouverture, une acquisition de connaissances.

-la VAE, c’est une démarche personnelle qui consiste à dire : « j’ai acquis les compétences pour tel métier, je les valide. »

 

 

Suivi des stagiaires

Différenciation des personnes :

-le tuteur référent est le garant du cadre du stage, de son bon déroulement,

-le référent professionnel assure le suivi du stage.

Les organismes de formation demandent aux établissements de devenir « sites qualifiants ».

Pour les AMP, le référent professionnel donne une note sur 20.

Pour les ME et les ES, le stage est validé ou non.

Les stages de niveau III ( formation ES) de plus de 3 mois sont maintenant payant (398 euros)

 

 

 

A Noter : www.social.gouv.fr

-dossier de la personne accueillie ou accompagnée

-dossier sur les évaluations

 

AG ACSE du 14 MARS 2008

 

Compte rendu de la commission :

TRAVAIL SUR LES ECRITS

 

 

Cet écrit est  le compte rendu des principaux points traités dans la discussion en petite commission. Le débat en réunion générale n’a pu avoir lieu faute de temps.

 

 

Suivant le statut des services, des établissements où nous travaillons, nous avons des écrits parfois  différents à produire mais ce travail  occupe toujours une place importante ( de plus en plus) dans le travail de l’ éducateur.

 

 

Deux axes principaux ont été abordés  :

-le problème de l’accès de «  l’extérieur » aux écrits ( usagers, famille, autorités…)

-le rôle du chef de service éducatif dans le « retouchement », la validation des écrits.

 

 

 

Accès de l’extérieur aux écrits produits

 

Il est essentiel de se mettre dans une dynamique d’accessibilité de l’écrit  par l’extérieur, dans le fond et la forme, en  gardant à l’esprit : «  si le jeune était présent, si la famille était présente qu’est ce que je  dirais ? ».

Cela peut éviter des déviances, parfois à la limite de la maltraitance, que ce soit dans le cahier de liaison ( souvent utilisé comme exutoire par les éducateurs)  ou même dans des écrits plus officiels.

 

Le dossier du jeune ( référence à consulter éventuellement : www. social. gouv.fr)

Il est important qu’ une procédure de consultation du dossier soit mise en place dans l’établissement ou service : comment est défini l’accès au dossier par le mineur, par le majeur ? l’accès au dossier médical ?

Un aspect délicat :Il peut exister des choses qui appartiennent

-au jeune et pas à la famille,

ou

-à la famille et pas au jeune

 

La synthèse

Important de définir :

-comment la synthèse est travaillée avec le jeune, la famille avant et après : question de « l’usager sujet »,

-comment également le compte rendu  va être communiqué au jeune, à la famille.

Le contrat de séjour peut préciser ces points de fonctionnement.

 

 

Rôle du CSE par rapport aux écrits

 

-Le « retouchement » par le CSE d’un écrit produit par un professionnel peut être mal vécu par ce dernier : un travail en commun CSE-éducateur évitera cela et le CSE aura plus un rôle d’accompagnement. Cela pourra déboucher sur la question de la formation si les difficultés sont trop importantes : proposition de « remise à niveau ».

 

-Certains écrits spécifiques, tels un signalement relèvent plus du CSE : cela offre deux avantages :

- mettre la distance nécessaire,

- utilisation du signalement comme support de travail avec la famille.

 

-L’écrit à un rôle à jouer dans la protection du personnel : dépôt de plainte en cas d’agression d’un éducateur par un usager.

 

 

     Compte rendu effectué par Bernard JOURJON

     pleinvent@télé2.fr

      

02/04/08

 

« Les entretiens individuels d’évaluation (question de la formation) »

 

« Travail sur les écrits »